Histoires Fac Vertiennes
Semaine politique très
rude. J’ai dû affronter beaucoup d’échecs. Fac Verte Grenoble a tout perdu au
CROUS. Nous avions demandé une co-vice présidence étudiante, mais le directeur
du CROUS de Grenoble a refusé, prétextant la directive ministérielle qui
indique qu’il y UN vice-président étudiant. C’est difficile pour nous
d’admettre cela, car une partie de notre projet politique à Fac Verte est
d’agrandir l’espace de démocratie étudiante et de changer notre rapport au
institution, il va donc falloir que nous présentions un candidat à la VPE
(Vice-présidence étudiante) afin d’avoir un peu d’espace dans un monde
politique qui ne veut pas de nous.
Ensuite, il a fallu encaisser un coup bas d’INTERASSO
(Union de la Fage et de PDE, deux syndicats étudiants). Nous nous étions mis
d’accords avec eux et l’UNEF pour faire une proposition commune au niveau des
personnes qualifiées au conseil d’administration du CROUS de Grenoble. Ces
personnes sont proposées par les élu-E-s étudiants au recteur de l’Académie de
Grenoble qui décide si elles peuvent siéger ou pas. Bref, nos trois
organisations avaient décidé de proposer le directeur de l’AGEDEN et le
directeur de EVE. Mais, et c’est la que le bas blesse, l’UNEF à eu un
rendez-vous au CROUS sans nous prévenir et INTERASSO a finalement proposé la
SMERRA. Le recteur a donc choisi la LMDE (sécurité sociale étudiante proche de
la gauche et liée avec l’UNEF) et la SMERRA (sécurité sociale étudiante de
droite et proche d’INTERASSO). Premièrement, ces deux organisations ont brisé
notre rapport de confiance et tout le travail que nous avions fait ensemble
pour déterminer notre proposition commune mais en plus, reproduisent le même
train-train que lors du précédent mandat du CA du CROUS, puisque la LMDE et la
SMERRA étaient déjà présente à ce CA. Je me permets donc de dire au recteur de
l’Académie de Grenoble, qu’il n’a aucun courage politique !
A cela, s’ajoute aussi aucun débouché pour que Fac
Verte Grenoble, obtienne un local à l’UPMF (Université Pierre Mendès France),
puisque l’UNEF refuse de partager son local en deux pour que nous puissions
avoir un peu de représentation sur le campus. Quant à mon poste de chargé de
mission à la vie étudiante, il semble que ma mission va être elle aussi très
rude, puisque nous n’avons (Souheïl et moi) toujours pas de bureau et
l’université n’a pas les moyens de nous prêter des ordinateurs portable.
En
gros si je résume, Fac Verte est assez forte pour avoir des élu-E-s, mais n’a
toujours pas de local pour travailler et ses élu-E-s ne sont pas respectés, ni
dans les instances où ils siègent, ni par les autres organisations syndicales
étudiantes !
Vous
me direz : « Fac Verte Grenoble, c’est pas connu, vous n’êtes pas un
gros groupe ». Hé bien si, même si nous sommes assez discret (faute de
pouvoir avoir un local pour être visible sur le campus), nous avons à l’heure
actuelle beaucoup d’élu-E-s étudiant-E-s :
- 1 élu au conseil d’UFR de
l’ARSH
- 1 élu au conseil scientifique
de l’UPMF
- 1 élu au CEVU (Conseil des
Etudes et de la Vie Universitaire)
- 3 élu-E-s au CA de l’UPMF
- 7 élu-E-s au CA de Science-po
Grenoble
- 2 élu-E-s au CA du CROUS de
Grenoble
Si après cette exposé vous me sortez que nous ne sommes pas représentatif, et bien va falloir m’aligner de bons arguments, car nous sommes beaucoup plus légitime que d’autres organisations qui ont aujourd’hui plus de moyens que nous mis à disposition par l’université!